Sur le plan sanitaire, la qualité de l’eau du robinet s’apprécie au regard des effets que les substances contenues dans l’eau sont susceptibles de générer sur la santé des consommateurs, de façon immédiate ou à long terme. Ainsi, selon la dangerosité de certaines substances habituellement rencontrées dans les eaux, des seuils de qualité ont été établis à l’échelon européen.
Connaître la qualité de l’eau à son robinet
Les critères pour contrôler la qualité de l’eau du robinet
Exigences de qualité
À ce jour, le code de la santé publique, dans ses articles R.1321-1 et suivants, et l’arrêté du 11 janvier 2007 précisent les exigences de qualité auxquelles doit satisfaire une eau en vue de la consommation humaine.
Ces exigences de qualité garantissent un très haut niveau de protection sanitaire aux consommateurs. Elles sont classées en deux groupes :
- Les limites de qualité sont fixées pour les paramètres dont la présence dans l’eau induit des risques immédiats ou à plus ou moins long terme pour la santé du consommateur. Ces limites de qualité concernent d’une part les paramètres microbiologiques (germes témoins de contamination fécale) et d’autre part une trentaine de substances indésirables ou toxiques (nitrates, métaux, solvants chlorés, hydrocarbures aromatiques, pesticides, sous-produits de désinfection, etc).
- Les références de qualité, pour une vingtaine de paramètres, sont des témoins du fonctionnement des installations de production et de distribution. Ces substances, qui n’ont pas d’incidence directe sur la santé aux teneurs normalement présentes dans l’eau, peuvent mettre en évidence un dysfonctionnement des installations de traitement ou être à l’origine d’inconfort ou de désagrément pour le consommateur (ex : pH, température, odeur, saveur, chlore résiduel, calcaire, etc).